Les cancers constituent une des prochaines grandes priorités de santé publique dans le monde. Ceux de l’enfant, moins fréquents et différents de ceux des adultes, ont la particularité d’être très agressifs mais sont pour la plupart curables.
Les cancers pédiatriques dans le monde
Aujourd’hui, dans le monde, le cancer devient une cause majeure de décès chez les enfants et les adolescents avec 400 000 nouveaux cas par an.
D’après l’OMS, en 2018, plus de 80 % des enfants atteints d’un cancer guérissent dans les pays développés, mais dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires notamment en Afrique, ce chiffre est n’est que de l’ordre de 20 %.
Les cancers pédiatriques en Afrique francophone subsaharienne
Dans les services d’oncologie pédiatriques sub-sahariens, membres du GFAOP, on estime qu’au moins 20 000 nouveaux cas de cancers surviennent chaque année chez les enfants de 0 à 15 ans.
Ce nombre devrait augmenter d’ici 2030 en raison de l’augmentation de la population.
Actuellement plus de la moitié des cas n’est pas ou est mal diagnostiquée.
Comment améliorer la prise en charge des enfants atteints de cancer et leurs familles en Afrique?
De nombreux types de cancers pédiatriques peuvent être traités avec des médicaments génériques et des schémas thérapeutiques facilement adaptables à des environnements ayant des ressources limitées.
Il s’agit plus particulièrement du lymphome de Burkitt, de la tumeur de Wilms ou néphroblastome, la leucémie aiguë lymphoblastique, le lymphome de Hodgkin et le rétinoblastome. Ces types de cancer représentent environ 70% des cancers des enfants en Afrique et sont de «pronostic favorable» s’ils sont diagnostiqués et traités de manière appropriée et rapide.
Malheureusement, l’échec du traitement est fréquent dans les pays à ressources limitées, en raison de nombreux facteurs, notamment:
De nombreuses causes d’échec du traitement sont évitables et des acteurs de terrain comme le GFAOP participent à la mise en place de solutions : formation, information, soutien aux unités et accompagnement des politiques de santé publique.
Les pays subsahariens membres du GFAOP sont : Burkina Faso, Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, République Centrafricaine, République du Congo et République Démocratique du Congo, Mali, Mauritanie, Madagascar, Niger, Sénégal et Togo
Une subvention de la Fondation Bristol Myers Squibb finance les activités de l’Institut Jean Lemerle