Les partenaires de l'institut Jean Lemerle

L'Universite Cheikh Anta Diop

Créée le 24 février 1957, l’Université de Dakar fut officiellement inaugurée le 9 décembre 1959 après une longue évolution marquée par :

  •  la création d’une école africaine de médecine, première ébauche d’un enseignement supérieur en Afrique en 1918 (décret du 14 janvier 1918); – la création de l’Institut Français d’Afrique Noire (IFAN) en 1936;
  •  la création d’un certificat de Physique, Chimie et Biologie (PCB), préparatoire aux études médicales et par l’ouverture au début des années cinquante d’écoles supérieures académiquement rattachées à l’Université de Bordeaux dans le cadre de ce qui fut appelé en 1950, Institut des Hautes Etudes de Dakar;
  • l’érection de facultés indépendantes en lieu et place de ces écoles supérieures pour former la 18ème Université Française, académiquement rattachée aux Universités de Paris et de Bordeaux, en 1957;
  • le changement de dénomination de l’Université de Dakar, qui devient Université Cheikh Anta Diop de Dakar le 30 mars 1987;
  • la réforme pédagogique issue de la Concertation Nationale sur l’Enseignement Supérieure et la création de la faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) en 1994; 
  • l’introduction de la réforme LMD en 2003;
  • la création de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation (FASTEF) en 2004;
  • la réforme des études doctorales en 2005.

Le Centre d'Excellence Africain pour la Santé de la Mère et de l'Enfant.

 Les défis que veut relever le CEA-SAMEF sont de contribuer, par la formation, la recherche appliquée et l’expertise,   à réduire :

  • La mortalité néonatale ;
  • la mortalité maternelle per et post partum ;
  • la malnutrition et les carences en micronutriments chez les enfants et les femmes en âge de procréer. 

Pour relever ces défis, le Centre développera grâce à ses ressources humaines et en relation avec ses partenaires scientifiques et techniques, des activités de formation, de recherche et d’expertise à travers des programmes de Diplômes Universitaires (DU), de Master et Doctorat mais également à travers des programmes de formations de courte durée.

L’École Nationale de Développement Sanitaire et Social

 Les missions de l’ENDSS sont : 

  •  Former les personnels nécessaires au développement de la santé et de l’action sociale.
  •  Assurer le développement de la formation permanente des personnels de la santé et de l’action sociale.
  •  Initier et favoriser des études et des recherches visant la promotion de la santé et de l’action sociale. 

L’ENDSS assure une formation de qualité au métiers de kinésithérapeutes, infirmières, sages femmes.

La Fondation Bristol Myers Squibb

Depuis 1999, avec le programme SECURE THE FUTURE® (Sécuriser l’avenir)*, la Fondation Bristol Myers Squibb travaille avec différents partenaires en Afrique subsaharienne pour apporter soins et soutien aux communautés touchées par le VIH, la tuberculose, les cancers gynécologiques et le cancer du poumon. 

Tout au long de ces vingt années de travail en Afrique, la Fondation Bristol Myers Squibb a constamment cherché à répondre aux besoins médicaux non couverts des populations défavorisées et, plus récemment, aux besoins médicaux des enfants atteints de cancer.

En 2017, la Fondation Bristol Myers Squibb et ses partenaires ont lancé l’initiative Global HOPE (Hematology-Oncology Pediatric Excellence) pour changer le pronostic des enfants atteints de cancer en Afrique subsaharienne australe et en Afrique de l’est. Le programme Global HOPE a pour objectif de développer la capacité à long terme des pays d’Afrique australe et de l’est à améliorer le pronostic de milliers d’enfants atteints de cancer. Ce programme est un partenariat public-privé entre la Fondation Bristol Myers Squibb, le Texas Children’s Cancer and Hematology Centers (TXCH), le Baylor College of Medicine International Pediatric AIDS Initiative du Texas Children’s Hospital (BIPAI) et les gouvernements du Botswana, d’Ouganda et du Malawi.

 La même année, la Fondation Bristol Myers Squibb, consciente de la nécessité de développer la formation et les réseaux de soins en Afrique de l’ouest également, s’est engagée auprès du Groupe Franco-Africain d’Oncologie Pédiatrique (GFAOP), pour le soutenir dans le développement de ses actions aux côtés de la Fondation Sanofi Espoir. 

Une subvention de la Fondation Bristol Myers Squibb finance l’Institut Jean Lemerle, Institut Africain de Formation en Oncologie Pédiatrique au sein du Centre d’Excellence en Santé de la Mère et de l’Enfant à Dakar (Sénégal)

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Le Groupe Franco-Africain d’Oncologie Pédiatrique

Le GFAOP, fondé en 2000, par des médecins africains et français, s’investit dans la prise en charge des enfants atteints de cancer.

Son origine est née d’une vision commune et novatrice : les enfants vivant en Afrique peuvent et doivent être soignés par des équipes médicales africaines formées.
Pour parvenir à cet objectif, le GFAOP a mis en place de nombreuses formations pour les personnels soignants (médecins et infirmiers). Des protocoles de soins et des études cliniques ont été élaborés pour les 5 pathologies les plus fréquentes (Leucémies aigües Lymphoblastiques, Lymphomes de Burkitt, Tumeurs du rein, Rétinoblastomes, et Lymphomes Hodgkiniens,) et les médicaments anti-cancéreux nécessaires aux traitements sont fournis aux unités. 

A ce jour, le GFAOP réunit 24 unités d’oncologie pédiatrique réparties dans 18 pays. Plus de 700 formations ont été dispensées et  plus de 13 000 enfants ont été soignés. 

Les équipes africaines ont ainsi prouvé qu’en Afrique, il était possible de soigner les enfants sous certaines conditions, avec des taux de guérison avoisinant ceux des pays à haut revenu, pour un faible coût. 

C’est aujourd’hui un réseau d’expertise et d’échange de plus de 260 membres. 

Le GFAOP s’inscrit dans le programme “Cure ALL”  engagé par l’OMS  en vue d’un accès aux soins de qualité pour au moins 60% des enfants dans le monde d’ici 2030. 

Le GFAOP a obtenu le LABEL IDEAS, décerné par un Comité Label indépendant, en  décembre 2017. Ce Label indépendant est gage de sa transparence financière, de l’efficacité de son action, de l’implication de sa gouvernance.

L’institut de pédiatrie sociale

L’Institut de Pédiatrie Sociale (IPS) 

C’est un Institut d’Université créé depuis 1964 et orienté vers la formation et la recherche en vue de l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant vivant en zones défavorisées. Il est placé sous la double tutelle du Ministère de la Santé et de l’Université Cheikh Anta Diop et sa direction est assurée par un professeur de Pédiatrie du CHU.

Depuis plus de quarante ans, l’Institut contribue au Sénégal à l’élaboration et à la mise en œuvre des soins de santé de base, des soins de santé communautaires et des soins de santé primaires, par la recherche opérationnelle et la formation  afin de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle, néonatale et Infantile en zone rurale et périurbaine.
Il permet de conduire des recherches sur les maladies de la mère et de l’enfant, leur prévention et sur tout sujet permettant d’améliorer la croissance et le bien-être de l’enfant et assure  la formation ciblée du personnel médical (médecins), paramédical (sages- femmes, infirmiers, monitrices rurales) et communautaire (matrones, agents de santé communautaire) “