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Un monde plus équitable dans l'accès aux soins des enfants atteints cancer

Pour parvenir à l’objectif de guérir 60% des enfants des enfants atteints de cancer d’ici 10 ans , le GFAOP doit accroitre ses capacités de formation des soignants et soutenir le développement des structures d’accueil et de soins. Si les enfants sont diagnostiqués, grâce aux programmes de sensibilisation et d’information, il est nécessaire qu’ensuite ils puissent avoir accès rapidement au traitement qui est long et onéreux pour des familles démunies.

Togo, RDC-Kinshasa, Ouagadougou, Dakar et Marrakech

Maison des parents

Projet : je lutte contre les abandons de traitement grâce aux Maisons des parents

À l’hôpital, les conditions de vie sont difficiles, les enfants sont souvent plusieurs par chambre, accompagné d’un parent qui vit sur place, dort à même le sol ou dehors dans le jardin de l’hôpital.

C’est la famille qui doit assurer les repas du patient. Certains enfants restent à l’hôpital entre 2 cures de chimiothérapie (le traitement dure entre 3 mois et 6 mois) car retourner au village est trop loin, trop cher (les services de cancérologie sont installés dans les capitales et nombre d’enfants viennent de régions agricoles isolées).

Afin d’éviter que le service à l’hôpital ne soit surchargé d’enfants, que certaines familles abandonnent le traitement de leur enfant faute d’un logement sur place,  le GFAOP veut mettre en place des Maisons des Parents, à l’image des Maisons d’accueil en France.

Ces «Maison des parents», sont des lieux d’accueil indispensables à proximité de chaque unité, compléments non médicalisés du Service d’oncologie pédiatrique, lieux d’hébergement et de convivialité où les enfants peuvent vivre et se reconstruire entre les cures de chimiothérapie.

Les enfants peuvent y retrouvez le plaisir du jeu et oublier un moment leur maladie

La première Maison a été ouverte il y a plus de 20 ans à Rabat, grâce à l’association l’Avenir. Son ouverture a fait chuter le taux d’abandons de traitement de 40% à 4%!

Depuis 2016 , l’unité d’Abidjan est dotée d’une maison des parents avec le soutien du GFAOP et d’autres associations: Soleterre, la Fondation Lalla Salma et l’association locale AEC.

En février 2021, le GFAOP a  permis,  avec la Fondation Régine Sixt d’aide à l’enfance, l’ouverture de 

A Kinshasa et à Ouagadougou grâce à un partenariat du GFAOP avec l’association AB CFAO, dans quelques mois les maisons devraient être opérationnelles.

Coût moyen de fonctionnement est d’environ 40 000 euros par an et par maison. Il comprend les frais de fonctionnement, le personnel et les activités pour les enfants.


Objectif : 5 nouvelles maisons  d’ici 2022 à Kinshasa, Lomé, Ouagadougou,  Dakar et Marrakech  

15 pays d'Afrique subsaharienne

Fonds de soutien

Projet : je soutiens le traitement d'un enfant atteint de cancer

L’absence de couverture sociale et de gratuité des soins laissent à la charge des parents des dépenses importantes : bilans sanguins, examens radio, achat de matériel (compresses, seringues..), parfois biopsie et chirurgie, et même coût journalier d’hospitalisation dans certains pays.

Ces dépenses, de 500 à 5000 euros, selon les pays et les pathologies représentent des coûts très importants pour les familles. Elles doivent en plus faire face à d’autres dépenses pendant la durée du traitement de 3 à 6 mois : se loger, se nourrir. Cela entraine un taux élevé de non-traitements, de retards et d’abandons de traitement.

Or il n’est pas éthique, après avoir effectué des campagnes de sensibilisation et de diagnostique précoce de ne pas donner aux familles démunies les moyens d’assumer les dépenses liées à la maladie.

La mise à disposition d’un fond de soutien dans chaque pays est géré par l’association locale de soutien en collaboration avec l’équipe soignante, après étude de chaque cas et selon une procédure établie, afin que tous les bilans et examens puissent être réalisés au plus vite.

Objectif : 150 000 euros par an soit 10 000 euros par unités de soin pour aider à la prise en charge de examens et bilans

France, Maroc, Sénégal

Formations diplômantes, stages, missions

Projet : je participe à la formation des soignants africains

Les formations permettent de répondre de façon pérenne au développement des ressources humaines en Afrique, elles sont  adaptées aux besoins des différentes spécialités impliquées dans le cancer pédiatrique.

Le GFAOP a décentralisé certaines formations sur le continent: le Diplôme Universitaire de Cancérologie Pédiatrique à Rabat, l’Institut Jean Lemerle – Institut africain de formation en oncologie pédiatrique à Dakar au plus près des besoins.

Du diplôme universitaire,  au stage en France, de la formation pluridisciplinaire, à un atelier de lecture de lames pour les anatomo-pathologistes, de la formation des agents communautaires de santé à celle des attachés de recherche clinique ou aux misions sur place, chaque formation est d’abord la rencontre d’hommes et de femmes engagés pour partager leur expérience et améliorer la prise en charge des enfants atteints de cancer.

Pour renforcer la collaboration entre les équipes, le GFAOP favorise les jumelages entre services d’oncologie pédiatrique du nord et du sud.

Les outils de E-santé et télémédecine qui se développent permettent de demander des confirmations d’avis, de réfléchir au traitements les mieux adaptés pour certains patients à travers des réunions de concertation pluridisciplinaires.

Plus de 800 formations ont déjà été dispensées